Pour les modus d’écologie, il n’est pas impossible de concilier ses valeurs avec la construction d’une piscine privée. En effet, un nouveau concept voit le jour : la piscine naturelle (ou biologique), qui n’a besoin que d’un écosystème bien pensé pour assurer la filtration et le traitement de l’eau. De la sorte, non seulement vous économisez sur les produits de traitement, vous respectez l’environnement et disposez d’un bassin de baignade original entièrement végétalisé contribuant à son fonctionnement.
Les 3 zones de la piscine naturelle
Contrairement aux piscines plus traditionnelles où l’on ne voit que le bassin de baignade, la piscine biologique, elle, dispose de 3 zones distinctes. On retrouve bien entendu la zone de baignade au centre (qui représente un tiers de la surface totale), une zone de régénération (ou de filtration, assurée par des plantes aquatiques) et une zone d’oxygénation et de désinfection, avec d’autres plantes et un système de brassage (chute d’eau). Selon la configuration de votre bassin, la circulation de l’eau peut se faire naturellement grâce à la gravité ou être aidée par une petite pompe.
Si la gravité seule ne peut pas assurer la circulation de l’eau, des travaux électriques doivent être pensés en amont de votre projet, en respectant les règles d’étanchéité des câbles électriques en zone humide voire dans l’eau. Pour cela, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un spécialiste de la construction de piscine dans les 44. En plus des conseils, il pourra également vous apporter son expertise pour garantir votre sécurité et vous aider dans votre projet pour un bassin plus qualitatif (ajout d’un système de filtration pour soulager le biofiltre, conseils pour une circulation d’eau optimale et l’oxygénation du bassin, etc.).
Quelles plantes utiliser pour le lagunage ?
Comme énoncé plus haut, l’épuration et la filtration de l’eau sont assurées par l’écosystème local de la piscine naturelle. En conséquence, le lagunage consiste à utiliser 3 types de plantes :
- Épuratives, pour la filtration naturelle de l’eau (absorbeur de métaux et limiter la prolifération d’algues)
- Oxygénantes, pour apporter l’oxygène nécessaire à l’écosystème et garder une eau limpide,
- Flottantes, pour décorer et ralentir la prolifération des algues et autres polluants.
L’avantage, c’est que vous n’avez pas besoin de produits chimiques complémentaires pour garantir une eau saine et propre, mais il y en a un autre : par l’absence de chlore, finies les petites démangeaisons et l’odeur désagréable ! En effet, le chlore peut avoir des conséquences sur la santé, en particulier chez les grands nageurs, comme l’apparition d’asthme ou des désagréments comme les yeux rouges et irrité. Ici, tout est assuré par un écosystème 100% naturel.
Une idée intéressante mais pas sans défaut
Si la piscine naturelle a de nombreux avantages, elle représente également quelques contraintes qu’il faut prendre en compte. En effet, premièrement, il faut savoir s’occuper des plantes qui assurent le fonctionnement du bassin. Sans pour autant avoir la main verte, il faut toutefois les tailler convenablement sans les endommager. Il faut également savoir que l’évaporation d’une piscine biologique est plus importante : si vous n’avez pas de puits pour remplir le bassin, la facture d’eau peut devenir rapidement salée.
Ensuite, si la gravité ne suffit pas à la circulation de l’eau, la pompe doit fonctionner 24h/24, ce qui entraîne forcément une augmentation de la consommation électrique mais aussi une détérioration plus rapide de l’équipement. Mais d’autres contraintes s’ajoutent :
- Ne pas utiliser de crème solaire pour éviter de polluer le bassin,
- La zone de régénération ne doit pas être en plein soleil et loin d’arbres pour éviter la pollution par les feuilles mortes,
- La température de l’eau ne doit pas excéder 24°C.