Le monde médical connaît une nette évolution ces dernières années. De nouvelles prouesses technologiques font leur apparition pour offrir des soins de qualité aux patients et pour faciliter les missions des médecins. Parmi eux, le scanner et l’IRM sont les procédés les plus efficaces et les plus sollicités. Beaucoup de personnes ont tendance à confondre ces deux techniques, alors qu’elles présentent de nettes différences. Le recours à l’une d’entre elles dépend, en général, de la partie du corps à examiner, de l’âge du patient et de la pathologie à diagnostiquer. Zoom sur les principales différences entre ces deux méthodes.
IRM et scanner : différence au niveau des appareils à utiliser
À première vue, les appareils utilisés pour faire un scanner et une IRM se ressemblent. Tous deux disposent d’un tunnel. Mais, les caractéristiques et la technicité de ces appareils sont complètement différentes. Premièrement, le tunnel d’une IRM est beaucoup plus long que celui d’un scanner. Le mode de fonctionnement d’une IRM repose sur l’émission d’un champ magnétique qui réagit en contact avec certains noyaux atomiques de l’organisme. Le scanner, quant à lui, fonctionne à base des rayons X absorbés par les différents tissus de l’organisme. L’appareil est composé d’un tube qui tourne autour du patient. C’est une exploration irradiante, contrairement à l’IRM.
IRM et scanner : des imageries totalement différentes produites
Certes, les images produites par l’IRM et le scanner sont des données numériques qui peuvent être archivées et transmises. Mais, elles ne sont pas identiques. Le scanner produit, en effet, des coupes horizontales. L’IRM, de sa part, offre des images dans les 3 plans de l’espace. Elle est capable d’examiner l’ensemble de la colonne vertébrale lombaire.
IRM et scanner : une excellence de visualisation différente
Dans la plupart des cas, l’IRM et le scanner permettent d’examiner l’ensemble du corps. Mais, chacune de ces techniques se révèle plus performante et offre une excellente visualisation sur certaines parties. L’IRM est, par exemple, très prisée pour une fin anatomique. Mais certains médecins la recommandent également pour une approche fonctionnelle afin d’examiner différents organes. On a souvent recours à cette méthode pour faire le diagnostic d’une ischémie cérébrale précoce ou pour détecter la composition biochimique d’une tumeur. Une excellente visualisation sera au rendez-vous pour examiner la graisse, l’œdème, la pathologie ostéo-articulaire et l’inflammation.
Cette méthode permet en outre d’examiner avec précision les éléments qui constituent la cavité articulaire comme les ligaments, l’épanchement ou les ménisques. Ce sera, d’ailleurs, facile d’identifier avec l’IRM les tissus de composition différente. Elle est donc la meilleure alternative pour étudier les parenchymes cérébraux, prostatiques, hépatiques et mammaires. Le scanner, de son côté, s’annonce intéressant pour obtenir de l’imagerie du cerveau. Il promet par ailleurs une meilleure résolution spatiale pour analyser au millimètre près la corticale osseuse, les fractures ou encore les lésions cérébrales.
IRM et scanner : des indications spécifiques à chaque technique
De manière générale, les indications relatives à la préparation physique sont pareilles avec ces deux techniques. Seulement, le scanner n’est pas autorisé aux femmes enceintes à cause de l’exposition aux rayons X, contrairement à l’IRM. Mais avec cette dernière option, vous ne pourrez pas non plus porter de matériel métallique sur vous. L’IRM et le scanner à Paris donnent tous les deux l’imagerie des parties du corps à examiner. Mais, les deux techniques présentent des différences notables au niveau de caractéristiques techniques, des résultats obtenus et du mode d’utilisation.