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Le plombier est un travailleur professionnel chargé de l’installation, de l’entretien et de la réparation des canalisations et tuyauteries d’eau ainsi que des installations sanitaires dans un bâtiment. Il peut également se spécialiser dans d’autres domaines tels que les installations thermiques par exemple et peut donc entreprendre le métier de chauffagiste. Au cours de la réalisation de ces différents travaux de tuyauterie, les risques auxquels s’expose le plombier sont considérables. D’une manière générale, on peut les catégoriser en deux grands groupes : les risques physiques et les risques chimiques.
Les principaux risques physiques encourus par le plombier
Le métier de plombier comme celui qui se trouve sur https://www.fmsiplomberie.fr/ est plus dur et risqué qu’il n’y parait. En effet, cela nécessite une manutention et un transport de charges lourdes telles que l’évier, les cuvettes des toilettes, les baignoires ou encore les lavabos. De plus, le plombier est souvent contraint à travailler dans des espaces restreints, confinés et sombres, imposant des postures inconfortables pendant une durée prolongée (à genou, à plat ventre, dos recourbé).
Bien évidemment, toutes ces mauvaises conditions de travail ne sont pas sans risque pour les plombiers. Effectivement, de telles positions peuvent être à l’origine de douleurs ostéo-articulaires fréquentes (tendinite du genou, douleurs lombaires et cervicales, déchirures méniscales). Dans la majorité des cas, ce sont des microtraumatismes répétés au niveau des articulations, notamment du genou, qui en sont la cause.
A part cela, les risques de chute sont également non négligeables. Il peut s’agir de chute sur des sols glissants, humides ou encore inégaux. Egalement, le plombier peut tomber du haut des échafaudages ou bien depuis une échelle instable. Ces chutes vont occasionner des plaies et ecchymoses, voire des blessures beaucoup plus graves.
Par ailleurs, étant chargé des installations sanitaires et système de canalisations d’eau, le plombier travaille donc dans un environnement envahi par l’humidité. Ce qui s’avère très dangereux si le lieu du chantier se situe à proximité des installations électriques. Dans ce cas là, le plombier est exposé à des risques majeurs d’électrisation et d’électrocution.
En outre, la manipulation des outils et machines, en plomberie, n’est pas sans danger. Les opérations de soudures, de saignées, l’utilisation des machines portatives et des engins électriques vibrants (perforateur) nécessitent une extrême prudence et un savoir-faire particulier pour éviter de graves accidents. En effet, la moindre inattention peut vous coûter un membre, voire même vous être fatal.
Les risques chimiques au cours des travaux de plomberie
Le plombier est également exposé à divers risques chimiques en rapport avec l’utilisation et l’exposition à diverses substances chimiques de toxicité élevée. Lors de l’exercice de ce métier, le plombier peut être contraint à réparer des anciennes canalisations usées constituées de plomb. Dans d’autre cas, il peut intervenir sur des matériaux contenant des fibres d’amiante, de la silice ou encore des hydrocarbures aromatiques polycycliques. Or, l’exposition à ces divers matériaux représente un réel danger pour la santé. En effet, l’inhalation et le contact prolongé avec ces particules chimiques sont à l’origine de graves maladies pulmonaires et cutanées.
De plus, il s’agit d’agents fortement cancérigènes. Par ailleurs, pour la réalisation de ses différentes tâches, le plombier doit utiliser certains produits qui sont pourtant nocifs et nuisent considérablement à sa santé. On peut faire mention des colles et ciment de rebouchage, des peintures anticorrosion, des décapants, des détartrants, et des composés organiques volatiles. Ces divers produits chimiques sont susceptibles d’occasionner des allergies cutanées et respiratoires sous formes de prurit important et dyspnée.
