Les pensions alimentaires sont fixées et révisées par le juge aux affaires familiales. Excepté pour les divorces à l’amiable, où les époux sont libre de s’organiser comme ils le souhaitent sous réserve de respecter les intérêts de l’enfant. Ces pensions sont déterminées au vue des éléments qui sont avancés au juge par les différentes parties. Cependant, la situation de l’enfant, celle du parent verseur (le parent qui paie la pension), ou celle du parent qui reçoit la pension, peut être amenée à changer.
En effet, une demande de révision à la hausse ou à la baisse peut être sollicitée devant le juge aux affaires familiales.
Il appartiendra au juge d’analyser les modifications qui ont pu intervenir dans la situation respective des deux parties ainsi que des besoins de l’enfant.
Augmentation de la pension alimentaire
Dans le cadre de la hausse des besoins de l’enfant, il est important de noter que la partie qui sollicite la révision de la pension alimentaire doit apporter la ou les preuves d’un accroissement des frais liés à l’entretien de l’enfant en question.
Cette pension peut également être revue à la hausse si le parent verseur se remarie.
Diminution de la pension alimentaire
A contrario, la pension peut être revue à la baisse suite à la perte de l’emploi ou à une nette augmentation des charges du parent verseur. Fréquemment, le juge prend en considération les ressources du parent débiteur (nouvelle union, nouvelle naissance, emploi, charges, dettes, etc.)
Il est, par conséquent, essentiel pour chaque partie d’apporter les preuves et justificatifs de leurs ressources, charges, ainsi que toutes autres preuves qui pourraient être utilisées pour la révision (hausse ou baisse) de la pension.