Que se passe-t-il dans le monde des e-commerçants actuellement ? Que ce soit un évènement marquant ou un mauvais scandale, nous vous délivrons tout.
Amazon rachète Zoox
L’intérêt d’Amazon pour la technologie de conduite autonome n’est pas récent. En effet, il a participé à la levée de fonds de 530 millions de dollars de la start-up Aurora Innovation, qui développe des logiciels de conduite autonome, en février de l’année dernière. Pour cette 2020, la société a décidé de passer à l’action et de faire sa première acquisition en rachetant Zoox, une société qui développe des véhicules autonomes.
Il s’agirait du plus gros investissement que la société de Jeff Bezos ne soit jamais réalisée. Il faut dire que le géant du commerce en ligne Amazon pourrait être le premier client de cette technologie autonome. Les livraisons pourraient se faire avec des véhicules autonomes et les économies que l’entreprise pourrait faire en termes de dépenses salariales.
Cependant, Amazon est souvent discret sur ses projets dans ce domaine. Par exemple dans un communiqué, le géant du commerce électronique s’est juste contenté d’indiquer qu’il va «aider l’équipe de Zoox à transformer sa vision en réalité dans les prochaines années». En effet, la startupZoox a développé une technologie qui est testée actuellement sur une flotte de véhicules Toyota à San Francisco et Las Vegas. Des tests affectés par la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, en avril Zoox a licencié une grande partie de ses employés pour cette même raison. Cependant, l’entreprise prévoit de les embaucher de nouveau, dès que la crise sera passée. Amazon précise que les équipes de Zoox continueront d’être dirigées par la direction actuelle avec à sa tête, Aicha Evans et Jesse Levinson. Zoox fonctionnera comme une filiale indépendante, comme c’est le cas actuellement pour Twitch.
La vente de jouet
Selon les professionnels du secteur des jouets, troisquarts des jouets vendus par Amazon, Wish, AliExpress ou eBay ont été testés et sont actuellement jugés comme pouvant être « dangereux ». Ces quatre géants du commerce en ligne devenus incontournables viennent d’être épinglés par l’industrie européenne du jouet. Selon une étude publiée le mercredi 17 juin 2020 dernier par Toy Industries of Europe (TIE), la grande majorité des jouets d’enfants vendus sur ces marketplaces sont non-conformes à la règlementation européenne.
L’enquête a été effectuée sur 193 jouets sans marque testés par un laboratoire indépendant, achetés à des vendeurs tiers de divers pays d’Europe comme en France, au Danemark, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suède, sur ces quatre marketplaces. Cependant, ces plateformes mettant en relation vendeurs et acheteurs, qu’ils soient particuliers ou professionnels, ne sont pas contraintes de s’assurer de la conformité des produits mis en vente sur leur site.En cas de signalement de produits défectueux ou dangereux, les sociétés doivent immédiatement prendre les mesures nécessaires pour retirer de la vente ce produit. Mais ces signalements aux clients sont soit insuffisants soit inexistants.
L’étude a également révélé un risque d’étouffement dû à de petites pièces qui se détachent facilement, des niveaux de concentration de phtalates plusieurs centaines de fois supérieures à la limite autorisée par l’Union européenne et un risque de blessure par des objets pointus.
Les professionnels du secteur demandent à l’Union européenne d’intervenir. Si vous voulez encore plus d’actualité, visitez le site comment-contacter.info.