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Tout savoir sur le temps de parole lors de l’élection présidentielle camerounaise

Le ministre de la communication, Issa Tchiroma a indiqué, via un communiqué diffusé par ses services, les temps de durée de parole maximum et journalier pour les candidats lors de la présidentielle de cette année.

Une campagne officielle débutant le 24 septembre

Le 9 juillet dernier, le Président Biya a annoncé que l’élection présidentielle se déroulera le 7 octobre prochain. La campagne officielle commencera le 24 septembre et se terminera la veille du vote qui permettra de déterminer qui sera le prochain chef d’état du pays.

Paul Biya est depuis 36 ans le Président de la République du Cameroun. Il avait en effet succédé à Ahmadou Ahidjo, en 1982, qui s’était retiré de son poste.

Pour ce scrutin, le président sortant a reçu le soutien de 20 partis d’oppositions qui se sont rangés derrière lui, estimant qu’il était le seul à avoir l’autorité et l’expérience pour faire sortir le Cameroun des différentes crises et épreuves actuelles, en particulier dans les régions anglophones.

De son côté l’opposition a essayé de s’organiser en mettant en place une candidature commune afin de contrer celle proposé par Biya et ses soutiens. Ainsi le candidat anglophone du Nord-Ouest, Akere Tabeng Muna, du parti Now Movement, a lancé à un appel à l’unité derrière son nom.

Afin de faire de même, le pasteur Jonathan Nti, du MRC (Mouvement Révolutionnaire Camerounais) souhaitait s’allier à Serge Espoir Matomba.

De leur côté, les Camerounais semblent se désintéresser de ces élections.

Un temps de parole cadrée par le Mincom (Ministère de la communication)

Pour cette courte campagne d’un peu moins de deux semaines, les neuf candidats qui se présenteront face au peuple camerounais disposeront chacun d’un temps d’antenne de vingt minutes dans les médias gérés par l’audiovisuel public.

En ce qui concerne spécifiquement la radio, par jour, les candidats auront accès à 13 minutes et 20 secondes de temps de parole.

Pour la télévision, lors des programmes consacrés aux élections, le temps d’expression est 6 minutes et 40 secondes pour chacun des responsables politiques qui se présenteront au suffrage des citoyens.

Le CNC (Conseil National de la Communication) sera responsable d’éventuelles décisions d’arbitrage en cas de comportement nécessitant une suspension provisoire. Les cas pouvant amener à ce genre de situations ont été définis par le Mincom comme était le manque de respect au jeu démocratique, à l’intégration nationale, à la dignité humaine, aux bonnes mœurs et à l’ordre public.

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