Considérés comme les faux jumeaux de l’épargne réglementée, le livret A et le livret de développement durable et solidaire sont des placements ayant des profils presque identiques. Toutefois, il y a aussi certains critères qui distinguent ces deux comptes d’épargne l’un de l’autre.
Les points communs existants entre le livret A et le LDDS
Il est possible de cumuler un livret A et un LDDS dans n’importe quel établissement financier, que ce soit dans une banque de détail ou sur une banque en ligne. À chaque ouverture de ces produits d’épargne, les particuliers n’ont pas besoin de payer un frais d’ouverture, et naturellement, ils peuvent les utiliser comme des comptes courants. Une fois les livrets ouverts, les souscripteurs ont la possibilité d’effectuer un dépôt d’argent, un versement ou un retrait librement et selon leurs besoins. Les seules conditions qui se posent sont le respect du montant minimum prévu pour ces opérations ainsi que du plafond légal (22 950 euros pour le livret A et 12 000 euros pour le LDDS).
Différences de fonctionnement entre livret A et LDDS
Les principaux critères qui différencient le livret A et le livret de développement durable et solidaire sont les suivants :
– Il faut être majeur pour ouvrir un LDDS, ce qui n’est pas le cas pour un livret A. Ce dernier s’adresse, en effet, à toute personne majeure ou mineure.
– Le versement initial pendant l’ouverture d’un livret A est d’au moins 10 euros, et, pour le LDDS, il est fixé à 15 euros au minimum. Pareillement, le montant minimum pour un retrait ou un dépôt en espèces est de 10 euros pour le livret A, et 15 euros pour le LDDS.
– Le livret A a fixé son solde minimum à 0 euro, tandis que le LDDS a imposé un solde minimum légal de 15 euros.
À quoi servent les fonds du livret A et ceux du LDDS ?
Il faut reconnaître que pour le livret A et le LDDS, la moitié de l’épargne collectée par les établissements bancaires doit être centralisée et gérée par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cependant, les fonds de ces deux livrets ne sont pas utilisés pour les mêmes objectifs.
Une partie de l’argent investi sur le livret A est utilisé par la Caisse des Dépôts et Consignations pour financer les organismes de logement social tels que les offices publics d’aménagement et de construction (OPAC), les entreprises sociales pour l’habitat (ESH) et les offices publics de l’habitat (ESH).
Quant au livret de développement durable et solidaire, sa liquidité permettra aux contribuables français de profiter d’une épargne de sécurité, mais pas seulement. La moitié des fonds récoltés par les banques est également utilisée pour soutenir les investissements des PME ainsi que des intervenants de l’action sociale et de l’insertion.
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