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Les droits des personnes exerçant un métier d’acte sexuel

Le travail d’escort ou de prostituée est aujourd’hui encore très étiqueté. La méconnaissance des pratiques et des droits des travailleurs dans ce secteur renforce les préjugés. Ce qu’il faut savoir c’est qu’il n’y a aucun travailleur du sexe identique à l’autre.

De même, la législation diffère d’un pays à l’autre. Entre les extrémistes refusant d’intégrer ce type de prestation dans leur système et ceux qui sont trop libéraux, la Suisse est un exemple d’équilibre dans le domaine. Sachez que les personnes exerçant un métier d’acte sexuel ont bel et bien des droits comme tout autre travailleur.

Ce que dit la loi sur ce type de métier

Les formes de prostitution volontaire sont considérées comme légales par la loi. Pour que ce soit acceptable aux yeux de celle-ci, en effet, cela doit être un acte consenti par les deux parties. Dans les pays comme la Suisse, le travail du sexe n’est nullement interdit tant qu’il ne nuit pas à l’ordre public.

Ce qui n’est pas le cas, par exemple, de l’exhibition sexuelle qui expose ceux qui la pratiquent à des poursuites pénales. Faire de l’argent en vendant du sexe n’est pas interdit, ce qui l’est c’est de faire travailler des personnes sans leur consentement. C’est dans cette optique que proxénétisme, traite, trafic et racolage sont sévèrement punis par la loi.

De même, toute forme de prostitution sur personne mineure expose à de graves répréhensions. Cela peut aller d’un emprisonnement de 3 à 7 ans avec une amende de 45 000 à 100 000€. Il faut savoir qu’aujourd’hui la prostitution et le métier d’escort sont pratiqués tant par les femmes que les hommes. A ce titre, tous les travailleurs, quel que soit leur genre, profitent des mêmes droits.

Le droit d’être protégé

Les plus grands risques liés au travail du sexe restent les agressions. Une personne réalisant un acte sexuel contre de l’argent a tout à fait le droit de poser ses limites. Dans cette optique, beaucoup de pays mettent sur pied des organes de protection des travailleurs du sexe. Dans certains pays où les mœurs et la religion sont encore très puissantes, ces types de travailleurs sont marginalisés.

Cependant, la loi stipule clairement que ce sont des citoyens libres avec les mêmes droits que n’importe qui. Toutes formes de violence à l’encontre des travailleurs du sexe sont sanctionnées par un emprisonnement ou une amende. La loi autorise même la création d’organisations des travailleurs du sexe pour que ceux-ci puissent défendre leur droit. Cela leur permet entre autres de faire valoriser leur droit en tant qu’être humain.

Mais plus encore, cela leur facilite l’accès aux services de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles. Il faut garder en tête que même si c’est aujourd’hui mieux accepté, cela reste un métier à risque.

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